Envisager son projet de façon amateur est un choix fait par de nombreux.ses musicien.ennes. ! Et c’est très bien ! Et être amateur n’empêche pas de se donner les moyens de développer son projet avec une exigence professionnelle, que ce soit au niveau scénique ou au niveau de sa production musicale (single/album/clip). Pour autant, être amateur ne signifie pas faire n’importe quoi, n’importe comment …
Qu’est ce qui caractérise la pratique en amateur ? Comment être dans les clous en tant qu’amateur ? Y a-t-il des situations où il n’est pas possible d’être amateur ? Quand se fait la bascule vers le monde professionnel ?
Les frontières sont parfois floues entre le monde amateur et le monde professionnel. Le statut des personnes compte autant que le cadre de l’évènement dans lequel les artistes se produise … La pratique en amateur est par ailleurs réservée au milieu associatif, ce qui suppose bien souvent pour les artistes amateurs de créer une association, pour donner un cadre à cette pratique, et notamment pour pouvoir encaisser des sommes d’argent générées par le projet musical, ou encore souscrire une assurance pour le projet.
Enfin, si le projet musical s’emballe ou si la volonté de se professionnaliser apparaît, il est fréquent que les conditions de diffusion rencontrées par les artistes ne permettent pas toujours d’envisager sereinement la professionnalisation. A noter toutefois : l’association initialement créer pour la pratique en amateure peut évoluer en « association employeuse » et ainsi accompagner la professionnalisation des artistes.
Cette session dressera les contours juridiques de la pratique en amateur, donnera les conseils de base pour s’organiser afin de développer son projet musical en amateur (création d’association, facturation de concerts) et mettra en évidence les frontières avec le milieu professionnel.
L'intervenant
Joël Beyler
Public
Artistes souhaitant développer leur projet dans des conditions amateurs.