Que ce soit sous la forme de session d’information introductive (initiation), de cours en établissements universitaires ou encore de formations plus longues, nous avons développé au fil des années des expertises et les outils pédagogiques pour accompagner l’acquisition des compétences et savoirs-faires nécessaires au développement d’un projet musical.
Du lancement au développement d’un projet, du cadre légal à la création d’une structure/entreprise musicale, de la production de spectacle à la production phonographique, des contrats aux dispositifs de subventions, vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive des contenus que nous pouvons proposer.
Les formations sont animées par nos différents intervenant.es partenaires.
Le format type d’un atelier (session d’information) est de 2 à 3h. En cumulant plusieurs thématiques ou en les développant davantage, nous pouvons proposer des formations de plusieurs jours.
Nos formations s’adressent majoritairement aux porteurs de projets ou artistes émergents souhaitant se professionnaliser.
N’hésitez pas à nous consulter pour toute demande de formation.
Cet atelier est idéal pour s’initier au fonctionnement de la filière et en comprendre les rouages. Elle permettra aux participant·es de se positionner en tant qu’artiste ou professionnel au cœur de l’écosystème musical et d’identifier des leviers de développement sur les différentes facettes d’un projet (accompagnement, autoproduction, distribution, rémunération…).
Il s’agira d’identifier les organismes incontournables (pour faire valoir vos droits en tant qu’artiste : Sacem, Adami, Spedidam, SPPF, SCPP…) et les structures locales, régionales et nationales (CNM, Réseaux Régionaux ou CRMA, SMAC…) et de comprendre ce qu’on peut entendre d’elles. Nous aborderons également le rôle des structures de l’entourage des artistes : label, booking, management, édition musicale, etc. Enfin, nous procéderons à un tour d’horizon des programmes d’accompagnements, des événements professionnels de la filière, des tremplins ou autres dispositifs de repérage, accélérateurs de développement des projets artistique.
Cet atelier permet de comprendre le fonctionnement de la filière du live / spectacle vivant, les acteurs et métiers qui la composent (producteur de spectacle, tourneur, organisateur, promoteur, …), les relations contractuelles (contrat de cession, contrat de coréalisation, etc.), les modes de rémunérations et les obligations juridiques (autorisation entrepreneur de spectacle, SACEM, etc.).
Cet atelier permet de comprendre le fonctionnement de la filière de la musique enregistrée, les acteurs et métiers qui la composent (producteur et éditeur phonographique, agrégateur et distributeurs, etc.), les relations contractuelles (contrat d’artistes, contrat de licence, contrat de distribution), les modes de rémunération et les obligations juridiques (propriété des droits masters, autorisation des créateurs·rices, SDRM, etc.).
Cet atelier permet d’identifier les différents métiers qui composent la sphère artiste. En effet, la pratique artistique se découpent en réalité en différents métiers (auteurs·rices, compositeur·rices, interprète, producteur·rice, intervenant·e artistique, etc.). Ces différents métiers peuvent être occupés tour à tour, sans forcément qu’on se préoccupe de leurs frontières, mais en réalité, ils renvoient à des logiques de structuration administrative et de rémunérations différentes. Et qui bien souvent échappent aux artistes ! Par l’étude de chacun de ces métiers, nous en étudierons les contours, les organismes de gestion de référence, les démarches administratifs à mener pour faire valoir ses droits et récolter les revenus qui en découlent.
Partant du rôle essentiel dans la création des auteur·rices et compositeur·rices, cet atelier aborde le droit d’auteur à travers ses fondements juridiques (notion d’œuvre, les prérogatives du droit moral et patrimonial, puis de façon concrète, à travers les formes d’exploitation génératrices de droits d’auteurs et les modalités de rémunération attachées.
Le rôle de la SACEM en tant qu’organisme de gestion collective des droits d’auteurs est également abordé, notamment au niveau des démarches d’inscription ou encore de déclarations des œuvres. D’un point de vue pragmatique, nous abordons également des cas pratiques tels que la déclaration SACEM dans le cas d’un concert (demande d’autorisation / programme des œuvres diffusées) ou encore du pressage d’un disque (SDRM). Plus que la SACEM en tant qu’organisme, il s’agit de évoquer les droits attachés aux œuvres et les perceptions SACEM des auteur·rices et compositeur·rices.
Voisins des droits d’auteurs, les droits voisins sont encore bien méconnus. Pourtant, ils concernent très directement les interprètes et les producteurs de musique (labels et artistes producteurs). Nous étudierons ce que sont les droits voisins (approche juridique, droit moral, sources de financement, rémunération…), les modes d’exploitation générateurs de droits voisins, les organismes incontournables (ADAMI/SPEDIDAM et SCPP/SPPF) et les démarches à entreprendre pour pouvoir prétendre à leur perception.
A travers une approche pratique, l’idée est d’étudier les possibilités pour un artiste de vivre de sa musique. Nous aborderons dans cet atelier les sources de revenus évidentes des artistes (droits d’auteurs, droits voisins, revenus du live, de la musique enregistrée) mais aussi les ressources possibles d’autres activités telles que la musique à l’image (synchro, etc.) et les revenus d’actions culturelles ou d’enseignement. Nous étudierons les modalités propres à chaque revenu et les démarches administratives induites. Un focus sera fait notamment sur le salariat des artistes, la perception de cachets et les droits sociaux attachés (droits à l’assurance chômage des intermittents du spectacle, formation professionnelle, congés payés…). Chaque artiste pourra ainsi comprendre les mécanismes administratifs qui régissent ces revenus et les démarches de structuration du projet ou de statuts qui en découlent.
Lorsque l’on est artiste ou technicien·ne et que l’on cherche à se professionnaliser, on entend forcément parler d’intermittence du spectacle. Et sur ce sujet, il se raconte de tout … du vrai et du moins vrai.
Lors de cet atelier, nous ferons le point sur les métiers éligibles au régime d’assurance chômage des intermittents de spectacle, les contrats et rémunérations concernées, les conditions à remplir pour prétendre aux allocations chômage… Entre mythes et réalités, nous ferons un tour d’horizon des fondements du régime de l’intermittence du spectacle et de son fonctionnement pratique, pour se lancer sereinement dans la quête des fameuses 507 heures…
En parallèle, nous aborderons les points clés du cadre réglementaire et les autres obligations liées à l’emploi d’artistes : guso, déclaration d’activités d’entrepreneur de spectacle, etc.
Une remarque toutefois : nous ne travaillons pas à France Travail (les cas particuliers et les situations singulières ne trouveront peut-être pas réponse lors de cet atelier et mériteront d’être confrontées au point de vue de France Travail Spectacle).
Pour un artiste, se produire en concert et monter une tournée est l’essence même d’un projet musical. Selon que l’on soit amateur ou en voie de professionnalisation, le développement du projet impose de s’inscrire dans un cadre juridique donné et d’organiser administrativement son activité de vente de concert. Le cadre légal de la musique live est plus ou moins complexe selon la logique de développement du projet musical (amateurs vs professionnels, volonté de se rémunérer…).
Les questions qui en découlent sont nombreuses. En voici une petite compilation non exhaustive : Quelles différences entre le cadre juridique des amateurs et celui des professionnels ? Comment se faire payer pour un concert ? Faut-il créer une structure pour facturer des concerts ? Est-il possible de se rembourser des frais d’activités ? Qu’est-ce qu’un cachet ou encore un CDD d’usage ? Y a-t-il des cotisations sociales sur le salaire d’un.e musicien.ne ? Les cachets me permettent-ils de devenir intermittent du spectacle ? Qu’est-ce que le GUSO ? Suis-je concerné par la déclaration d’activité d’entrepreneur de spectacle (licence) ? Les droits d’auteurs sont-ils dus lorsque je suis amateur ? Quels sont les contrats qui me permettent de contractualiser avec un organisateur de spectacle ?
Des obligations légales aux contrats utilisés, cette session d’information propose un passage en revue du cadre juridique de la musique live afin d’identifier les points de vigilances à respecter, et mettre en cohérence le cadre de développement de son projet avec les règles en vigueur.
Envisager son projet de façon amateur est un choix fait par de nombreux.ses musicien.ennes. ! Et c’est très bien ! Être amateur n’empêche pas de se donner les moyens de développer son projet avec une exigence professionnelle, que ce soit au niveau scénique ou au niveau de sa production musicale (single/album/clip/etc.). Pour autant, être amateur ne signifie pas non plus faire n’importe quoi, n’importe comment.
Les frontières sont parfois floues entre le monde amateur et le monde professionnel. Le statut des personnes compte autant que le cadre de l’événement dans lequel les artistes se produisent. La pratique en amateur est par ailleurs réservée au milieu associatif, ce qui suppose bien souvent pour les artistes amateurs de créer une association, pour donner un cadre à cette pratique, et notamment pour pouvoir encaisser des sommes d’argent générées par le projet musical, ou encore souscrire une assurance pour le projet.
Enfin, si le projet musical s’emballe ou si la volonté de se professionnaliser apparaît, il est fréquent que les conditions de diffusion rencontrées par les artistes ne permettent pas toujours d’envisager sereinement la professionnalisation. A noter toutefois : l’association initialement créée pour la pratique en amateur peut évoluer en « association employeuse » et ainsi accompagner la professionnalisation des artistes.
Cet atelier dressera les contours juridiques de la pratique en amateur, donnera les conseils de base pour s’organiser afin de développer son projet musical en amateur (création d’association, facturation de concerts) et mettra en évidence les frontières avec le milieu professionnel.
Au cours de cet atelier, nous abordons les spécificités liées aux contrats utilisées dans la filière de la musique live, dans le cadre de concerts. Du contrat d’engagement d’artistes au contrat de cession des droits d’exploitation d’un spectacle, en passant par le contrat de co-réalisation, les différents contrats n’auront plus de secrets pour vous ! Nous allons également apprendre à calculer le prix de vente d’un spectacle et partager quelques tips pour négocier la vente d’une date de concert.
Au cours de cet atelier, nous abordons les spécificités liées aux contrats utilisées dans la filière de la musique enregistrée. Contrat d’artiste / enregistrement exclusif, contrat de licence, contrats d’édition musicale, contrat de distribution … Les différents contrats n’auront plus de secrets pour vous ! Nous allons également comprendre les implications juridiques des contrats et échelles de les rémunérations associées.
De nombreuses obligations existent en matière d’organisation d’un événement qu’il s’agisse d’un concert ou d’un festival.
Entre les autorisations nécessaires pour l’organisation même de l’événement, les différents types de lieux que vous pouvez investir et comment, les différents type d’accords et de contrats à trouver et contracter avec les artistes ou leur représentant, la mise en place d’une buvette, la stratégie de communication, la sécurité, la gestion de ses équipes, la déclaration et le paiement des droits d’auteurs, cette session vise à aborder l’ensemble des obligations ou autorisations nécessaires pour organiser sa manifestation dans les règles de l’art.
Au cours de cet atelier, nous aborderons les démarches de l’organisateur sur la plan artistique, l’accueil des artistes et l’accueil technique, la réglementation liée à l’organisation de spectacle et les autorisations diverses, le débit de boissons occasionnel pour mettre en place une buvette, les règles en matière d’affichage public, la sécurité et la prévention, la billetterie, les droits d’auteurs et la SACEM, etc. Il s’agira d’identifier les points clés de l’organisation d’un concert.
Cet atelier permet d’identifier les métiers de l’entourage et du développement d’artiste : management, édition musicale, booking, label et production phonographique, relations presse, etc. Il s’agit de comprendre concrètement le rôle de chacun de ces partenaires, ce qu’il est possible d’attendre d’eux, les relations contractuelles et leur mode de rémunération.
Nous abordons également de quelle façon identifier ces partenaires, comment les démarcher et engageons une réflexion sur le partenaire qu’il faut prioriser en fonction de ses besoins. Enfin, quelques tips sont donnés pour organiser du mieux possible ses fonctions au sein de son projet lorsque l’on n’a pas ce type de partenaire, par choix ou par défaut.
Cet atelier a pour but de comprendre le rôle et le métier de l’éditeur musical. Nous étudierons en quoi consiste ce métier et les missions qui sont assurées par l’éditeur musical. Après un rapide rappel sur le fonctionnement des droits d’auteurs, nous allons également étudier les grandes caractéristiques des contrats d’édition musical.
Cet atelier a pour but de présenter le rôle et le métier de manager. Nous étudierons en quoi consiste ce métier et les missions qui sont assurées par le manager. Nous allons également étudier les grandes caractéristiques des contrats de management et les modes de rémunération du manager.
Cet atelier a pour but de présenter le rôle et le métier d’un label de musique. Entre producteur phonographique, éditeur phonographique et label en charge de la distribution, Nous étudierons les missions qui sont assurées par les labels de musique. Nous allons également étudier les grandes caractéristiques des contrats conclus avec les labels (contrat d’artiste / contrat de licence) ou distributeurs de musique.
Cet atelier a pour but de présenter le rôle et le métier d’un tourneur/bookeur. Entre recherche de date de concerts et montage d’une tournée, nous étudierons les missions qui sont assurées les agences de booking et les différentes relations contractuelles (mandat de représentation, exclusivité, etc.).
Cet atelier a pour but de présenter le rôle et le métier d’un attaché·e de presse. Entre recherche de retombées médiatiques et marketing digital, nous étudierons les missions qui sont assurées les agences de relations presse et médias, les méthodologies déployées et identifier les coûts indicatifs de ce type d’accompagnement.
Vous êtes un artiste ou groupe « musiques actuelles » émergent, et souhaitez passer la vitesse supérieure en menant votre projet sur scène ou en studio ? Une fois le répertoire finalisé, comment trouver votre place dans la filière des musiques actuelles et développer votre réseau pour véritablement lancer votre projet et convaincre les programmateurs de vous donner une visibilité ?
En plus du répertoire à constituer, il faudra penser à de nombreux autres aspects du projet : avoir un set live efficace, disposer d’enregistrements de qualité suffisante pour démarcher, définir une identité artistique et visuelle, etc. Il faudra par ailleurs mettre en place de nombreux outils : fiche technique et rider, dossier de presse et soigner sa présence sur les réseaux sociaux, pour développer sa communauté ou encore rendre accessible sa musique.
Avec une approche individualisée, l’objectif de cet atelier est de répondre au cas par cas à vos questionnements en fonction de vos besoins concrets et de votre étape de développement, et vous permettre au cas par cas de mettre en place les outils nécessaires pour donner les meilleures chances de réussite à votre projet musical.
Vous êtes un artiste ou groupe « musiques actuelles » en développement, et souhaitez passer la vitesse supérieure en menant votre projet sur scène ou en studio ? votre projet est lancé mais vous vous posez des questions quant à son développement ?
Pour accompagner le développement du projet, il faudra le structurer et construire une stratégie : définir des objectifs, construire des plans d’action et des rétro-plannings, participer à des tremplins, développer son réseau, structurer administrativement son projet, se faire accompagner, développer ses revenus et son modèle économique, etc.
Cet atelier permettra de balayer les points clés du développement d’un projet musical. En fonction de vos objectifs, apprenez à définir vos priorités et planifier votre développement, en ne négligeant aucune étape pour donner les meilleures chances à votre projet. Sous la forme d’un panorama global du développement d’artistes, ces sujets et beaucoup d’autres seront abordés lors de cet atelier, qui ouvrira de nombreux autres sujets de réflexions.
Avec une approche individualisée, l’objectif de cet atelier est de répondre au cas par cas à vos questionnements en fonction de vos besoins concrets et de votre étape de développement.
Il est important aujourd’hui pour un artiste indé d’être multicasquette, d’apprendre à gérer tous les aspects de son projet musical, mais par où commencer ?
Ici on évoquera quelles sont les étapes auxquelles un artiste indé peut être confronté, lorsque l’on part de 0 et que l’on veut tout construire.
Lancer son projet musical requiert aujourd’hui de nombreuses compétences et il est parfois nécessaire d’avoir une vision à 360° de ces aspects pour le développer de la meilleure manière possible, en fonction de ses attentes et de ses besoins. Cet atelier mettra en lumière les nombreuses facettes que requiert le statut d’artiste indé : de la recherche de musicien.nes à la gestion des plannings, de la recherche d’un studio au lancement d’un album, mais aussi comment développer des outils de communication et améliorer sa présence en ligne, promouvoir sa musique en DIY, trouver ses premières dates…
L’objet de cet atelier sera d’aider les jeunes artistes à prendre en main le développement de leur projet musical, mais aussi de créer un temps d’échanges et de partage.
Les possibilités de candidater à divers tremplins et dispositifs d’accompagnement (locaux, régionaux, nationaux et européens) sont nombreuses. En fonction de son projet et de son stade de développement (style, expérience, audience, lieu de résidence), il convient de candidater au bon dispositif au bon moment. Cet atelier présentera de manière la plus exhaustive possible ces opportunités, leurs spécificités, leurs modalités, le moment opportun de candidater à tel ou tel dispositif, ce qui fait les plus d’une candidature et comment se déroulent les sélections. Pour permettre aux artistes de mieux connaître ces opportunités et construire sa candidature.
Lorsque l’on développe un projet musical, on se rend vite compte que la pratique musicale n’est pas, de loin, la seule activité dont il faut se préoccuper. Entre dépôt des titres à la SACEM, recherche de dates de concerts, définition des dates de sorties de ses projets, création de contenus à partager sur les réseaux sociaux, promotion de ses actualités, gestion administrative, etc., on peut vite se sentir totalement débordé !
Ne pas formaliser ces étapes et échéances est certainement le meilleur moyen de passer à côté de choses pourtant essentielles, et de nourrir des regrets ultérieurs : « j’aurais pu mieux faire… ».
Pourtant pas l’outil le plus glamour, le rétroplanning est peut-être ce qui vous sauvera la mise ! Il aura à minima le mérite de vous aider à lister l’ensemble des tâches à mettre en œuvre, à planifier et organiser les activités à mener afin de ne pas les subir, à définir des échéances. C’est aussi un outil de communication et de pilotage du projet qui vous permet d’organiser dans la durée votre stratégie, aussi modeste soit-elle. Et de vous adapter et réagir rapidement si des évènements viennent perturber le bon déroulement de votre plan d’action.
À travers l’approche pratique du rétroplanning, cet atelier cherchera à identifier collectivement les étapes essentielles dans le développement d’un projet musical et ses différents temps forts, tels que la sortie d’un album, d’un clip ou encore le lancement d’une tournée. Vous aurez ainsi tous les éléments en main pour construire une stratégie cohérente avec votre projet musical et les objectifs poursuivis.
Le groupe est monté, tout est calé en répét… Maintenant il s’agit de monter sur scène.
Par où commencer ? Qui contacter, que demander, que montrer et comment se déroule l’organisation des premières dates d’un groupe qui commence (ou qui continue, se fortifie en DIY) ?
Cet atelier abordera les aspects légaux (mais sans faire peur), les différents réseaux qu’un groupe peut solliciter quand et comment, les outils qui sont demandés au groupe pour qu’une date se passe au mieux, mais aussi quel est l’accueil, les conditions qu’il est légitime de demander à un.e organisateur.rice de concert.
Seront montrés des modèles d’offre et de confirmation, des contrats (convention de représentation de groupe amateur, contrat de cession, embauche directe), des mails de démarchage (et des tips pour faire de beaux mails gratuitement), des riders, des kits comm et tech, des feuilles de route, des suivis des prises de contact et d’autres documents concrets et utiles pour apprendre vite et bien à trouver des dates.
Depuis les années 2000, l’industrie musicale a connu bien des changements. L’évolution de nos sociétés et les technologies digitales ont bouleversé le paysage, révolutionné les pratiques de consommation de la musique et chamboulé les modèles économiques. De nouveaux acteurs sont apparus, la notion d’album disparaît peu à peu au profit des singles et des playlists. Les musiques urbaines éclipsent d’autres genres musicaux aujourd’hui moins plébiscités. Le consommateur de musique a aujourd’hui accès à un catalogue mondial et indéfini, le support physique, vinyle en tête, résiste malgré tout. Pour les artistes aussi, la donne a changé : il n’y a guère plus de difficultés à produire sa musique, ni à la distribuer et à la rendre accessible… Mais encore faut-il faire savoir que sa musique existe.
Ainsi, faut-il sortir un disque, un EP ou un single ? Cela suppose un minimum de réflexion stratégique et de planification, car la sortie d’un enregistrement phonographique (single, EP, album, clip, édité sur un disque… ou pas) représente toujours l’un des temps forts de la vie d’un groupe de musique et une actualité inhérente au développement d’une carrière.
Pour de nombreux artistes, au sortir du studio, il est tentant de s’empresser de sortir son titre ou son album pour le rendre accessible au public… Il est sans doute préférable de patienter encore, afin de préparer les autres aspects du projet et d’envisager une stratégie globale pour son projet, afin de maximiser les retombées, en termes de promotion ou encore de partage sur les réseaux sociaux.
Du choix du support à la date de sortie, ces « releases » demandent une stratégie globale finement établie pour servir au mieux le développement et la visibilité du projet musical. De nombreux sujets sont à mettre à plat : la stratégie de communication et de promotion, les relations presse et média, les circuits de distribution, l’actualité scénique et l’organisation d’une release tournée, etc.
Construire une sortie progressive, avec single et clips, accompagnés d’une tournée, afin de faire croitre sa fan base et susciter l’attente semble être une bonne stratégie.
Il convient également de penser une stratégie de communication et de promotion sur le long terme, en termes d’actualités, qui donnera aussi plus de force et de cohérence au projet. Et surtout, vous permettra de communiquer dans la durée, alors qu’une sortie trop hâtive peut rapidement faire tomber votre projet dans le gigantesque flux d’informations, aux durées de vie très limitées.
Enfin, intervient également la question essentielle de la distribution : entre physique, tout numérique, ou regain pour le vinyle, quelle stratégie adopter pour distribuer sa musique ? Comment sortir du lot parmi les 60 000 titres publiés quotidiennement sur les plateformes ? Quels conseils pour construire au mieux son rétroplanning ? Les ingrédients sont connus mais il appartient à chacun de trouver sa recette. Autant de sujets complexes qui doivent fonctionner de concert pour réussir une sortie et sa promotion !
L’autoproduction et l’autodistribution de sa musique est une situation parfois choisie… parfois subie. Ce qui est certain, c’est qu’il n’a jamais été aussi simple de produire et distribuer sa musique. Lors de cet atelier, nous pourrons échanger sur les réflexions à engager pour produire sa musique en DIY, identifier les démarches pour être son propre label et distribuer sa musique, tout en réfléchissant aux autres facettes du projet musical.
Nous nous interrogerons également quant à l’intérêt (ou non) de développer un entourage autour de son projet musical.
Cet atelier s’adresse aux artistes non signés ayant ou non déjà sorti des titres, avec une première expérience de scène et ayant la volonté de développer leur projet de manière professionnelle. En effet, de plus en plus d’artistes choisissent l’autoproduction pour garder la main sur leur projet, tandis que d’autres aspirent à signer avec un label pour bénéficier d’un accompagnement professionnel et de ses leviers de financements. Mais qu’impliquent réellement ces deux manières de faire vivre sa musique ? Et surtout quelle est la plus adaptée, la plus efficace en fonction de son parcours et de ses objectifs ?
À travers cet atelier, nous explorerons les avantages, les contraintes et les réalités concrètes de ces deux modèles. Nous aborderons notamment ce qu’implique l’autoproduction (en termes de production, distribution, promotion, gestion) et ce qu’implique une signature en label : fonctionnement, engagements, attentes, types de contrats, etc. Nous chercherons à identifier les rôles, responsabilités, leviers de financement et types de rémunération selon chaque modèle.
Nous essayerons d’identifier si le projet musical est prêt pour une signature en label et évoquerons le nécessaire ciblage et la méthodologie de prise de contact avec des labels. Des cas concrets et des outils seront présentés : exemples de mails de prises de contact, modèles de présentation de son projet, bonnes pratiques.
Pour les personnes ayant un EP ou un album en cours de préparation et qui envisagent de solliciter un label pour être soutenues dans cette démarche, cet atelier vous aidera à cibler les potentiel.le.s interlocuteurices et à formuler une demande de collaboration en bonne et due forme. Quatre points névralgiques sont à ne pas négliger lorsque l’on s’adresse à un label :
– le qui : comment identifier le.s label.s qui vous correspond.ent à un moment T ?
– le quand : à quel stade démarcher et la temporalité propre des labels selon leur typologie ?
– le comment : de quelles manières se rapprocher d’un label, quels sont les éléments clés à faire apparaître dans une demande ?
– le pourquoi : que peut-on attendre d’un label, qu’est-ce qu’on peut être en mesure de demander ?
Plusieurs situations avec des exemples de prises de contacts ainsi que des écueils à éviter seront présentés.
Depuis les années 2000, l’industrie musicale a connu bien des changements. L’évolution de nos sociétés et les technologies digitales ont bouleversé le paysage, révolutionné les pratiques de consommation de la musique et chamboulé les modèles économiques. De nouveaux acteurs sont apparus, la notion d’album disparaît peu à peu au profit des singles et des playlists. Les musiques urbaines éclipsent d’autres genres musicaux aujourd’hui moins plébiscités. Le consommateur de musique a aujourd’hui accès à un catalogue mondial et indéfini, le support physique, vinyle en tête, résiste malgré tout. Pour les artistes aussi, la donne a changé : il n’y a guère plus de difficultés à produire sa musique, ni à la distribuer et à la rendre accessible…
Toutefois, les solutions de distribution sont nombreuses. Que peut-on en attendre ? Quels sont les types de deals et les services proposés ? Cet atelier permettra de faire le tour des outils faciles d’accès pour les artistes autoproduits (SoundCloud, Bandcamp, boutique site web, boutique réseaux sociaux, etc.), abordera la question de la distribution digitale, de ses acteurs (distributeurs vs agrégateurs) et des outils indispensables pour promouvoir sa musique (lien présave, smartlink). Enfin, de nombreuses applications permettent d’optimiser sa présence sur les plateformes de streaming, d’accéder à de nombreuses datas concernant les statistiques d’écoute et même de promouvoir sa musique en vue d’intégrer des playlists et de titiller les algorithmes qui font tourner les recommandations d’écoute. À travers l’exemple de Spotify for Artists, nous ferons le tour d’horizon des possibilités offertes par ces plates-formes.
Ecrire une biographie pour son groupe de musique ou son projet musical est une étape essentielle pour promouvoir son projet. Passage obligé car à l’attention des pros, des médias ou encore de son audience, l’exercice peut paraître fastidieux à écrire – et parfois à lire !
Ni CV farfelu ni roman à rallonge, la biographie d’artiste, ou bio, est un exercice particulier. Parler de soi, de son travail, n’est pas une façon de « se vendre », mais de se présenter. Raconter son histoire ne signifie pas inventer du « storytelling », mais donner des pistes de compréhension, des éléments concrets auxquels s’attacher. Offrir la possibilité au lecteur d’entrer en connivence avec une personne, une démarche artistique, un univers.
Alors que doit contenir une bio ? Quelle doit être sa longueur ? Ce workshop permet de donner quelques clés, d’identifier les erreurs à ne pas commettre, pour écrire les quelques lignes – accrocheuses, éclairantes… –
A travers des exemples de bio, les partipant.es seront invitées à échanger autour de leurs bio respectives, voir à les rédiger !
Lorsque l’on lance son projet musical, de nombreux outils sont à mettre en place pour parer aux demandes des différents partenaires qui seront amenés à programmer le projet ou à s’y intéresser.
Lors de cet atelier, nous ferons le tour d’horizon des différents outils à mettre en place pour pouvoir répondre à toutes les demandes, candidater sereinement aux tremplins ou dispositifs d’accompagnement, bref, être efficace et gagner du temps !
Nous aborderons notamment les outils suivants :
Communication : bio, dossier de presse, EPK, Linktree.
Kit promo et liens d’écoute privée (et outils tels que Audiobridge, SoundCloud, etc.).
Suivi des dates de concerts
Suivi des retombées médias et playlists,
Liens présave et smartlink.
Etc.
De nombreux outils digitaux (Spotify for Artists, Base for Music, Soundcharts, etc.) permettent également de suivre ses audiences et d’en tirer de nombreuses informations. Nous ferons aussi le tour d’horizon d’outils qui permettent de comprendre et d’analyser ses datas, pour construire ses stratégies de communication ou de marketing digital.
Cet atelier permettra aux participant·es de construire sa stratégie de promo en DIY et d’élaborer leurs outils de promotion.
Partant de la transformation de la presse à l’ère du numérique, le rôle des réseaux sociaux et les nouvelles pratiques et plateformes autour de la promotion musicale, dans le but de construire des outils promotionnels adéquats. Lorsque qu’un groupe/artiste envisage de sortir un projet, tout est souvent misé sur les réseaux sociaux, les démarches de relation presse plus traditionnelles sont souvent négligées. Pourtant, elles sont encore vectrices de découvrabilité de projet et donne une crédibilité professionnelle au projet. Les questions artistiques ne doivent pas négligées puisque le choix des photos promo ou encore le choix d’un single est à ce titre déterminant. Et l’esthétique ou l’avancement du projet est nécessairement à prendre en compte dans ce type de démarche.
Au cours de cet atelier, nous étudierons ainsi les outils promo à mettre en place (communiqué de presse, dossier de presse, revue de presse, pitch) et leur construction et forme, ainsi que leurs différents usages. Nous chercherons à comprendre les temporalités attachées aux différents médias et types d’actualités et prodigueront des conseils pour cibler les potentiels interlocuteurs presse/webmédias. Nous étudierons également comment certaines plates-formes (groover, submithub…) peuvent être utilisées dans les démarches promo.
Enfin, rappelons que la promo est un métier, nous nous intéresserons au rôle des attaché·es de presse et à la valeur ajoutée qu’ils apportent à un projet, tout en identifiant les couts induits par les démarches de relations presse et médias.
Sortir un clip, un EP, un album, est une étape importante dans la carrière d’un artiste.
Cela concrétise des mois voire des années de travail autour d’un projet que l’on aimerait partager. La mise en lumière du projet passe aussi par la reconnaissance des médias et l’attention du public. C’est à ce moment que devient nécessaire l’étape de la promotion. Et qu’interviennent les attaché·s de presse ou les agences de presse.
De la presse papier à la radio en passant par la télévision, et le web de plus en plus important, les possibilités pour faire remarquer son projet sont multiples tout comme les risques de s’égarer… Comment se démarquer et émerger parmi tous les projets musicaux qui sortent chaque mois ? Quelle stratégie adopter en fonction de son projet ? Avec quels outils approcher les médias ? Comment et par quels moyens entrer en contact avec eux ? Quels sont les différents types de médias et leur portée ? Quel est le rôle de l’attaché.e de presse ?
A travers ces questions et des exemples, nous détaillerons les éléments qui permettent de promouvoir son projet musical et le rôle des attaché·es de presse et la façons dont ils·elles travaillent.
Cet atelier a pour but de sensibiliser aux enjeux du marketing digital dans le développement d’un projet musical, que ce soit pour promouvoir son projet, lors de la sortie d’un single, clip ou album, ou encore en soutien d’une tournée.
Face à l’omniprésence des réseaux sociaux, qu’on le veuille ou non, il semble aujourd’hui impensable de ne pas avoir recours au marketing digital.
Avec une approche pratique, cet atelier vous permettra de mettre en place vos propres campagnes de publicités et à utiliser l’Intelligence Artificielle des plates-formes et réseaux sociaux, pour mener vos campagnes votre promotion en toute autonomie.
Les exemples seront majoritairement effectués avec Spotify et META (facebook+Instagram), reproduisibles à souhait avec les autres plateformes.
Ce type de démarche suppose également de définir ses besoins et objectif, son audience et son budget marketing pour construire une approche marketing adéquate. L’utilisation des outils de tracking (pixels) sera également abordé, tout comme les faux outils de promotions (fake streams, bots). Enfin, il conviendra de suivre ses stats et les données analytiques de sa campagne pub (par exemple avec Spotify for Artist) pour mesurer d’impact de sa campagne et réitérer (ou non) son investissement.
La magie d’Internet et du streaming ont permis d’ouvrir la musique au monde entier en un simple clic, où que vous soyez, à n’importe quel moment du jour et de la nuit. Formidable. Révolutionnaire. Mais aussi terriblement compétitif et peu rentable économiquement pour 99,9 % des artistes… Alors, comment compléter ses revenus, tout en se rapprochant de sa fan base, optimiser sa visibilité et répandre sa créativité ?
Réponse magique : le merchandising. Aspect aujourd’hui indispensable de tout projet musical, il est souvent la première source de revenu en début de carrière et constitue par la suite le fonds de roulement de l’économie globale du projet. Mais comme toute formule magique, il faut déjà en connaitre les ingrédients et apprendre à la maitriser. Le « merch », c’est un investissement de temps, d’énergie et d’argent, dont le retour peut être garanti, à condition de s’en donner les moyens.
Comment adopter les bonnes pratiques de gestion de stock, de présentation, de distribution et de vente ? Comment construire votre merch pour que vos créations soient appréciées et que votre projet musical soit poussé au-delà du son ? Comment garder le contact avec vos fans et les impliquer dans votre stratégie merchandising ?
Nous tenterons de vous répondre au travers de l’exemple du groupe Los Disidentes Del Sucio Motel, groupe fer de lance du mouvement stoner français, présent sur la scène indé hexagonale depuis presque 20 ans.
Le développement d’un projet musical rend rapidement nécessaire la mise en place d’une structuration pour encadrer ses activités. Qu’il s’agisse de facturer des concerts ou d’encaisser d’autres sources de revenus tels que des ventes de disques, d’effectuer des demandes de subvention, de signer des conventions de résidence, d’investir dans du matériel, de financer un enregistrement ou un tournage de clip, de verser des cachets aux artistes ou des salaires aux techniciens, ou encore de contractualiser avec un distributeur… Autant de situations concrètes de la vie d’un projet musical qui impliquent de pouvoir s’appuyer sur une structure juridique.
Plusieurs questions vont alors rentrer en ligne de compte pour choisir et créer la structure juridique la plus appropriée : Quels sont les objectifs poursuivis (amateur vs professionnel) ? Quel est le champ d’activités envisagé (structure support du projet musical ou également label, booking, édition, etc.) ?
Si la forme associative est souvent le choix premier, d’autres statuts juridiques existent par ailleurs. Quelle structure juridique choisir alors ? Quelles sont les formalités de création ? Quelle organisation administrative et comptable mettre en place pour rendre sa structure opérationnelle ?
Cette session dressera un rapide panorama des statuts juridiques existants tout en traitant majoritairement de la mise en place d’une association pour gérer l’activité d’un projet musical.
Le développement d’un projet musical rend rapidement nécessaire la mise en place d’une structure pour encadrer ses activités : facturer des concerts ou d’autres revenus liés à l’activité musicale, effectuer des demandes de subvention, signer des conventions de résidence, investir dans du matériel, financer un enregistrement ou un tournage, verser des cachets aux artistes ou des salaires aux techniciens, autoproduire ses enregistrements, contractualiser avec un distributeur, etc. Autant de situations concrètes de la vie d’un projet qui impliquent de pouvoir s’appuyer sur une structure juridique.
Le développement d’un projet musical rend rapidement nécessaire la mise en place d’une structure pour encadrer ses activités : facturer des concerts ou d’autres revenus liés à l’activité musicale, effectuer des demandes de subvention, signer des conventions de résidence, investir dans du matériel, financer un enregistrement ou un tournage, verser des cachets aux artistes ou des salaires aux techniciens, autoproduire ses enregistrements, contractualiser avec un distributeur, etc. Autant de situations concrètes de la vie d’un projet qui impliquent de pouvoir s’appuyer sur une structure juridique.
Plusieurs questions vont alors rentrer en ligne de compte pour choisir et créer la structure juridique la plus appropriée : quels sont les objectifs poursuivis (Amateur vs. Professionnel) ? Quel est le champ d’activités envisagé (structure support du projet musical ou également label, booking, édition, etc.) ?
La forme associative est souvent le choix premier, cette session s’attachera à donner les principes clés de la création et du fonctionnement d’une association adaptée à un projet musical.
Plusieurs questions vont alors rentrer en ligne de compte pour choisir et créer la structure juridique la plus appropriée : quels sont les objectifs poursuivis (Amateur vs. Professionnel) ? Quel est le champ d’activités envisagé (structure support du projet musical ou également label, booking, édition, etc.) ? La forme associative est souvent le choix premier, cette session s’attachera à donner les principes clés de la création et du fonctionnement d’une association adaptée à un projet musical.
L’artiste musicien bénéficie de plusieurs modes de rémunération et de multiples sources de revenus. Le développement d’un projet artistique rend ainsi rapidement nécessaire de se doter d’une structure juridique, régie par des cadres administratifs et comptables qu’il va être nécessaire de connaître et de maîtriser pour entourer et protéger le développement de son activité, qu’elle soit d’abord amateure, ou ensuite lorsqu’il apparaîtra la possibilité de se professionnaliser et de mettre en place un entourage autour de son projet. Une fois sa structure créée, il va falloir l’administrer et la gérer au quotidien. Quelles sont les formalités et obligations principales ? Elles sont nombreuses : il va falloir mettre en place une organisation administrative ; ouvrir un compte bancaire et assurer un suivi de trésorerie ; souscrire une assurance, établir des contrats et des factures, employer du personnel, rembourser des frais, réaliser des actes juridique (assemblées générales), etc.
Cette session d’information a ainsi pour but de permettre aux artistes et aux structures qui les encadrent (développeurs, labels, structures de conseil, tourneurs, etc.) de mieux appréhender les rouages et les fonctionnements administratifs qui découlent de la création d’une structure.
Cet atelier à pour but de mettre en place la fonction employeur au sein de sa structure pour pouvoir embaucher des artistes ou techniciens du spectacle. Concrètement, il s’agira d’identifier les démarches que la structure doit engager (adhésion aux organismes sociaux, recours au GUSO éventuel) ou les obligations qui en découlent (autorisation d’entrepreneur, convention collective, etc.) pour employer du personnel. Ensuite, nous étudierons le process de paies (DPAE), les contrats de travail à utiliser, les niveaux de rémunérations à respecter et les documents de fin de contrat à produire. Nous identifierons également les différentes déclarations mensuelles qu’il conviendra d’effectuer (DSN, etc.) et nous poserons la question suivante : sommes-nous outillés pour gérer la rémunération de notre personnel en interne ou est-il préférable de la confier à un prestataire externe ?
Lancer un projet musical est dans un premier temps couteux en argent et en temps, et génère des dépenses nécessaires pour développer le projet : acquérir du matériel et se former, financer son local de répétition, investir dans la communication et l’enregistrement de sa musique, produire un clip, prendre la route pour les concerts… L’activité du projet musical va également générer une économie par les ventes de concerts, de disques, de merchandising, etc., avec un équilibre à trouver entre les investissements et les retours financiers qu’ils engendrent. Cet équilibre peut se trouver par l’autofinancement de son activité, avec toutefois des investissements de démarrage à réaliser.
Selon la dynamique de développement poursuivie, des dispositifs de subventions et de ressources financières existent auprès de différents organismes : aides à la création, à la diffusion (tournée), au disque… D’autres dispositifs existent par ailleurs et permettent davantage de trouver la trésorerie nécessaire pour financer les investissements.
Quels sont les financements existants ? Qui sont les organismes qui proposent des subventions ? Sont-ils adaptés à mon projet ? À quel moment et comment les demander ? Quelles conditions remplir pour y être éligible ?
La session d’information, le workshop, proposera un panorama des subventions et autres modes de financement existants pour les musiques actuelles. Selon les besoins des participants, un temps pourra être consacré à l’élaboration d’un budget et à l’étude de dossiers de demande de subventions.
Remarque : la plupart des subventions visent à soutenir des projets professionnels ou en voie de professionnalisation, qui supposent un degré certain de structuration administrative et juridique, et le versement de salaires (cachets) aux artistes et techniciens. Les dispositifs d’aide présentés sont ceux qui s’adressent aux artistes ou aux structures de l’entourage d’artistes (producteur de spectacles, labels, tourneurs, etc.). Les subventions ou aides financières pour les organisateurs de concerts ne sont pas abordées.
Une fois identifiée l’une ou l’autre possibilité de demande de subvention, il est probable que l’on se heurte rapidement à la complexité des dossiers de subventions. Entre les multiples questions administratives, l’exercice rédactionnel demandé, les budgets à construire ou encore le délai de dépôt (« la deadline était hier »)… Nombreux·ses sont celles et ceux qui se découragent.
À travers cet atelier, nous essayerons de vous transmettre « l’esprit de la subvention », pour que cet exercice ne vous fasse pas peur mais que vous puissiez être serein dans cette démarche.
En premier lieu, il est essentiel que le dossier de subvention ne se monte pas en quelques heures, puisque la formalisation d’un dossier de subvention est souvent la résultante d’un processus, d’une démarche de projet qu’il convient de démarrer plusieurs mois avant la date d’échéance de la demande de subvention.
Grâce à des exemples de projets, nous essayerons d’identifier la façon dont il faut conduire/construire son projet et les éléments qu’il faut produire pour se rendre éligible aux possibles subventions. Nous élaborerons des budgets prévisionnels et identifierons les principales démarches liées au dépôt des subventions. Et enfin, si – victoire – nous obtenons une subvention, les modalités de déblocage des fonds auront peut-être pour effet que la trésorerie ne sera pas totalement débloquée de suite… Et n’oublions pas qu’il faudra naturellement rendre des comptes dans les délais impartis.
L’entrepreneuriat musical suppose ainsi de comprendre les différents dispositifs de financements existants, de rédiger des dossiers de demande de subventions et de construire des budgets prévisionnels.
Remarque : la plupart des subventions visent à soutenir des projets professionnels ou en voie de professionnalisation, qui supposent un degré certain de structuration administrative et juridique, et le versement de salaires (cachets) aux artistes et techniciens. Les dispositifs d’aide présentés sont ceux qui s’adressent aux artistes ou aux structures de l’entourage d’artistes (producteur de spectacles, labels, tourneurs, etc.). Les subventions ou aides financières pour les organisateurs de concerts ne sont pas abordées. Nous rappelons également qu’une subvention peut ne pas être accordée malgré la qualité d’un dossier et que l’octroi d’une subvention reste à l’appréciation de l’organisme financier sans qu’il soit tenu de se justifier.
La musique est avant tout une affaire de passion. Pour autant, le développement de projets musicaux implique rapidement des enjeux financiers importants. Avant de peut-être rapporter de l’argent (ventes de concerts, de disques, de merchandising, revenus digitaux, etc.), développer ses projets en coûte et suppose des investissements : acquérir du matériel, financer son local de répétition, investir dans la communication et l’enregistrement de sa musique, produire un clip, prendre la route pour les concerts, rémunérer les musiciens, etc. Il est donc essentiel de parvenir à trouver un équilibre entre ces investissements et les retours financiers attendus.
Quelles sont les sources d’un revenu qu’un projet musical peut générer ? Comment établir le budget prévisionnel de ses différents projets : enregistrement, création de spectacle, tournée ou encore clip ? Comment bien équilibrer ses investissements et les répartir intelligemment sur différents postes de dépenses ?
Après avoir identifié les sources de revenus principales d’un projet musical, la session d’information proposera une approche pragmatique de construction budgétaire, correspondant aux différentes situations des projets, de la pratique amateur au budget d’une production professionnelle.
Cet atelier proposera une approche pragmatique de construction budgétaire, correspondant aux différentes situations des projets, de la pratique d’autoproduction au budget d’une production professionnelle. Nous étudierons les éléments méthodologiques de la conception d’un budget, sa présentation, les principaux postes de dépenses et de recettes, le calcul des salaires et cotisations sociales. Une introduction aux dispositifs de subventions et autres leviers de financements pourra être abordée, de même que des questions plus spécifiques liées aux différentes logiques de signature avec des partenaires (labels, éditeurs, etc.), pour situer les investissements théoriquement pris en charge par ces derniers.
Cet atelier a pour but de sensibiliser aux enjeux du crowdfunding (ou financement participatif) appliqués à un projet musical. Que ce soit pour trouver les moyens de produire son album, son merchandising ou pour développer sa communauté, le crowdfunding est aujourd’hui utilisé par de nombreux artistes et groupes de musique – émergents ou confirmés – et s’intègre pleinement dans les stratégies marketing et promotionnelles.
Le crowdfunding a été créé aux États-Unis en 1885 par Joseph Pulitzer, appelant la population via le New York Times à financer la Statue de la Liberté. Il est ensuite régulièrement utilisé à des fins politiques pour permettre le financement de campagnes politiques. Avec l’avènement des réseaux sociaux, c’est en 2007 qu’il est utilisé en France dans le cadre de la musique, avec l’apparition de la première plateforme participative : « My Major Company ». En 2022, ce système économique a collecté plus de 2,3 milliards d’euros dans le monde, 7 milliards depuis son émergence rien qu’en France, et continue de croitre chaque année. Plus de 100 000 projets sont annuellement financés dans l’Hexagone. En bref : c’est un succès total, c’est pourquoi de nombreux artistes ont recours à ce modèle pour trouver des financements et développer des communautés d’utilisateurs et de futurs fans. Cela étant dit, le succès d’une campagne n’est pas garanti pour autant, et il convient de bien y réfléchir avant de se lancer !
Comment s’applique le crowdfunding à l’industrie musicale ? Quelles sont les grandes étapes de construction d’un projet ? Les attentes à avoir ? Les retours sur investissements ? Quels sont les pièges à éviter ?
Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre avec des exemples concrets de sorties d’album majoritairement financées par ce biais.
Les clichés sexistes et genrés demeurent malgré les mesures « d’affichage » … Les personnes impliquées ou nouvellement intégrées ne sont généralement pas considérées comme des égales … Ces maux sont structurelles ou parfois liés à des maladresses … On ne peut que le constater avec consternèrent … Avec des exemples issus de leurs propres parcours et celui des participant.e.s, cet atelier propose de débattre et construire des réactions concrètes à des situations de « sexisme ordinaire ».
Bien sûr, on ne sauvera pas le monde avec des Écocups et en mettant tout son backline dans un TER. Les choses ne s’arrangent pas plus en dégainant la carte UNO reverse, en pointant les trois Tourbus garés en face de la salle de concert, pour légitimer son attachement en termes d’écoresponsabilité en tournée. Les groupes qui jouent consomment des ressources, l’empreinte carbone 0 n’existe pas. Il est néanmoins possible, d’une part, d’enclencher une réflexion et une action sur ses pratiques sans décentrer l’artistique et sans renoncer à de réelles opportunités. D’autre part, les artistes, en leur qualité d’invités via leurs riders notamment, possèdent un solide levier pour encourager voire garantir des pratiques plus vertueuses du côté des organisateurices de concerts.
Lors de cet atelier, nous étudierons le contexte de l’écoresponsabilité (et d’autres notions comme l’écoanxiété !) et les leviers d’actions qui s’offrent à nous concrètement, à travers des échanges libres et par le jeu des riders (anonymisés et commentés avec les participant·es). Selon la durée de l’atelier, un temps de mise à jour des riders des participant·es peut être envisagé grâce aux bonnes pratiques identifiées.
Autres contenus en cours d’ajout
Ces différents ateliers sont animés par notre pool d’intervenant·es, selon leurs domaines de compétences.
Ludovic Beau est artiste musicien mais aussi ingé son et geek.
Joël Beyler est directeur de #14 Records, structure de développement d’artistes émergents basée à Strasbourg. Acteur des musiques actuelles et du spectacle vivant depuis plus de 15 ans.
Florence Collin a commencé en sautant dans des vans pour accompagner des groupes en tournée. Maintenant chez l’agence de booking Persona Grata, elle accompagne une dizaine de groupes à différents niveaux de développements.
Emmanuel Dosda est un slasheur de la communication musicale : journalisme (ZUT, NOVO, etc.), édition, communication, relations presse, etc.
Bérénice Dupré est attachée de presse et développe Papier Musique, son Agence de Promotion Musicale.
Nicolas Foucaud, musicien et cofondateur du groupe Los Disidentes Del Sucio Motel.
– Université ou école : Licence de Musicologie, Option Musiques Actuelles –Université de Strasbourg, CFPM Strasbourg, Licence GEPSAC Université de Haute Alsace, Master Arts du Spectacle, Université de Strasbourg, Centre de Formation des musiciens intervenants Sélestat.
– Dispositif Blossom, Accompagnement des développeurs d’artistes du Grand Est.
– Salles et Organismes : Fédélab – Férération des labels indépendants du Grand Est , La Maison Bleue – Strasbourg, Zone 51 – CRMA Bas-Rhin Sud Sélestat, Réseau Jack – CRMA Bas-Rhin Nord Haguenau, Le Noumatrouff– CRMA Haut-Rhin Sud Mulhouse , Hiéro Colmar/Le Grillen – CRMA Haut-Rhin Nord Colmar, La Laiterie ARTEFACT Strasbourg, Espace DJANGO Strasbourg, Musiquesactuelles.net Strasbourg, Hiéro Strasbourg, La Cartonnerie Reims, La Souris Verte Epinal.