Lancer un projet musical est dans un premier temps couteux en argent et en temps, et génère des dépenses nécessaires pour développer le projet : acquérir du matériel et se former, financer son local de répétition, investir dans la communication et l’enregistrement de sa musique, produire un clip, prendre la route pour les concerts, … L’activité du projet musical va également générer une économie par les ventes de concerts, de disques, de merchandising, etc., avec un équilibre à trouver entre les investissements et les retours financiers qu’ils engendrent. Cet équilibre peut se trouver par l’autofinancement de son activité de son activité, avec toutefois des investissements de démarrage à réaliser.
Selon la dynamique de développement poursuivi, des dispositifs de subventions et de ressources financières existent auprès de différents organismes : aides à la création, à la diffusion (tournée), au disque… D’autres dispositifs existent par ailleurs et permettent davantage de trouver la trésorerie nécessaire pour financer les investissements. Enfin, des stratégies peuvent également se construire en utilisant les outils du financement participatif (crowfunding) ou du mécénat.
Quels sont les financements existants ? Qui sont les organismes qui proposent des subventions ? Sont-ils adaptés à mon projet ? A quel moment et comment les demander ? Quelles conditions remplir pour y être éligible ?
L’entrepreneuriat musical suppose ainsi de comprendre les différents dispositifs de financements existants, de savoir gérer des budgets, de monter des prévisionnels, de suivre ses dépenses et recettes ou encore de rédiger des dossiers de demande de subventions.
La session d’information le workshop proposera un panorama des subventions et autres modes de financement existants pour les musiques actuelles. Selon les besoins des participants, un temps pourra être consacré à l’élaboration d’un budget et à l’étude de dossiers de demande de subventions.
Remarque :
La plupart des subventions visent à soutenir des projets professionnels ou en voie de professionnalisation, qui suppose un degré certain de structuration administrative et juridique, et le versement de salaires (cachets) aux artistes et techniciens.
Les dispositifs d’aide présentés sont ceux qui s’adressent aux artistes ou aux structures de l’entourage d’artistes (producteur de spectacle labels, tourneurs, etc.), les subventions ou aides financières pour les organisateurs de concerts ne sont pas abordés.